L’Organisation Non Gouvernementale (ONG) intitulée le Réseau des Élèves et Étudiants Volontaires pour la Promotion des Droits Humains (Rev-Droits) a organisé un séminaire de réflexion et de discussion sur le thème : « la réception du droit des enfants en Afrique » le jeudi 16 juin 2022 dans la salle AMERICAN Corner du campus2 de l’Université Alassane Ouattara (UAO).

Selon son président Roméo N’GORAN, juriste fiscaliste, ce thème a été choisi pour « améliorer et booster les mécanismes de protection des enfants africains, car, l’enfant constitue l’avenir de cette génération, l’avenir du pays et par-delà, l’avenir de toute l’Afrique. Il faut donc se soucier des plus petits. », a-t-il expliqué.

Aboubakar Sidick KONÉ, étudiant en Sciences Politiques à l’UAO, par ailleurs modérateur de cette rencontre a affirmé que le tableau de la question des enfants en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire est reluisant.

« Il y a des avancées qui sont faites, menées à travers des politiques de scolarisation, d’éducation des enfants par l’État. L’État essaye de créer un confort, un cadre assez particulier pour permettre une valorisation des droits des enfants. » a-t-il salué. Cependant, il y a beaucoup à faire et donc l’État doit axer plus sa présentation sur le droit des enfants, également sur ses devoirs de sorte que l’enfant puisse savoir, quels sont les responsabilités qui lui incombent pour pouvoir permettre le développement de la société ».

Quant à M. SORO Zoumana, secrétaire général de la Ligue Ivoirienne des Droits de l’Homme (LIDHO) section Bouaké, l’on doit retenir à la fin de cette activité que la jeunesse est prête et veut voir appliquer les devoirs de l’enfant, en plus des droits. Si les devoirs sont respectés, logiquement les États africains devraient faire un effort pour appliquer la charte africaine des droits pour le bien-être de l’enfant. « Cette charte, contient les devoirs et les responsabilités de l’enfant envers la communauté, envers les supérieurs. Si cette charte est promulguée, si on fait savoir cette chartre aux plus jeunes, ils sauront qu’en plus des droits ils ont des devoirs. ».

Cette activité s’inscrit dans la droite ligne de la journée de l’enfant africain qui est une journée internationale organisée chaque année depuis le 16 juin 1991 par l’Organisation de l’unité africaine, en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto par le pouvoir de l’apartheid le 16 juin 1976.

Le Service de la Communication

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