Le harcèlement sexuel en milieu universitaire constitue une problématique majeure de gouvernance des universités vu son impact néfaste sur la vie des acteurs universitaires qui le subissent : traumatisme, abandon académique, etc.
C’est dans ce cadre que l’Université Alassane Ouattara (UAO), en collaboration avec la Direction des Œuvres Universitaires, de la Vie Associative et du Genre (DOUVAG) du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), a organisé un atelier de formation et d’élaboration de la charte de lutte contre le harcèlement sexuel à l’UAO, du mardi 21 au mercredi 22 mai 2024 dans la salle de Conférences de la Vice-Présidence au campus 1.
L’objectif dudit atelier est de contribuer au renforcement des capacités des acteurs universitaires en vue de l’élaboration d’une charte de lutte contre le harcèlement sexuel à l’UAO.
Les différentes séances ont été animées successivement par Dr YAO Esther Doris épse KRA, Psychologue au Centre de Recherche pour le Développement (CRD) de l’UAO sur le thème : « le Procédé de prise en charge des victimes de harcèlement sexuel » ; Monsieur AKE Joël Christian de la Direction de la femme Bouaké qui a fait une présentation intitulée : « l’introduction au harcèlement sexuel », et par Monsieur KOUAME Hermann de la clinique Juridique de Bouaké qui s’est prononcé sur la « procédure de gestion des plaintes ».
Madame SOUMAHORO Fanta, sous-directrice de la DOUVAG, s’est dit heureuse que l’UAO ait initié un atelier de formation en vue de l’élaboration de la charte de lutte contre le harcèlement sexuel, car, « c’est un fléau qui mine notre société et nos universités et je pense qu’on doit parler sans tabou afin d’y remédier. ».
Quant à Professeur SEKONGO Gossouhon, Vice-Président de l’UAO chargé de la pédagogie et de la vie universitaire, il a remercié les acteurs de cette institution venus participer massivement à cet atelier, ainsi que ceux venus d’Abidjan et de Yamoussoukro.
Pour le Professeur Pierre KRAMOKO, Chef adjoint de Département d’anglais, « cet atelier permet aux encadreurs ou enseignants et aux étudiantes de jouer leur rôle. Ainsi, il n’y aura plus de problèmes ». Il a souhaité que la charte qui sera élaborée après cette formation soit vulgarisée pour être admise par tous et que l’UAO ne soit pas citée en mauvais exemple.
Le service de la Communication