
L’intelligence artificielle (IA) est un ensemble de techniques permettant à des machines d’accomplir des tâches et de résoudre des problèmes normalement réservés aux êtres humains. Cette intrusion des machines dans tous les domaines de l’activité humaine, au-delà de présenter des opportunités, ne manque pas de soulever des défis qu’il va falloir résoudre. L’on comprend donc la nécessité de la régulation de ces technologies par le droit, au risque que le droit lui-même soit happé par ces technologies. C’est dans ce contexte que, du lundi 03 au mardi 04 février 2025, le Laboratoire d’Études sur le Droit et le Développement (LEDD-CI), logé à l’Unité de Formation et de Recherche (UFR) Sciences Juridique, Administrative et Politique de l’Université Alassane Ouattara (UAO), a organisé un colloque international sur le thème : « L’IA et le Droit : Défis et Opportunités » au campus 1.

Pendant deux jours, théoriciens, praticiens et experts du droit ont réfléchi à la rencontre entre l’IA et le droit afin d’appréhender la notion de l’IA appliquée au droit, de présenter les enjeux d’un encadrement juridique de l’IA, et de fournir une plateforme de dialogue entre les parties prenantes pour échanger sur les meilleures pratiques et les défis liés à l’IA, etc.

Le Professeur KOUAKOU Koffi, Président de l’UAO, a prononcé le mot d’ouverture de ladite rencontre en exprimant sa reconnaissance envers le LEDD-CI et le Professeur Silué NANGA, Directeur de ce laboratoire, pour avoir fait de lui le patron scientifique de cet événement. Il a souligné l’importance de ce colloque en affirmant que « cette initiative montre qu’il est crucial de prendre conscience des bouleversements technologiques et juridiques de notre époque. »
Quant au Doyen de l’UFR SJAP, par ailleurs Directeur du LEDD-CI, le Professeur Silué NANGA, il a exprimé sa fierté d’organiser ce colloque international sur l’Intelligence Artificielle et le Droit. Selon lui, c’est une occasion de réfléchir à l’impact de l’IA sur le droit et d’explorer les solutions possibles pour en encadrer son utilisation.

À l’échelle mondiale, des pays comme les États-Unis, la France ou l’Union Européenne ont déjà mis en place des règles pour encadrer l’usage de l’IA. En Côte d’Ivoire, bien qu’il y ait des efforts du Ministère de l’Économie Numérique pour créer une plateforme, il n’existe pas encore de loi spécifique pour réguler cette technologie.

Le Service de la Communication