L’Université Alassane Ouattara (UAO) a abrité le jeudi 5 décembre 2024, en amphithéâtre C du campus 2, le 3ème colloque international et pluridisciplinaire organisé par le Département des Sciences du Langage et de la Communication (SLC) sur le thème : « L’intelligence économique en Afrique francophone : lecture pour de nouvelles perspectives avec les sciences du langage et de la communication ». Cet événement a réuni de nombreux participants, notamment des enseignants-chercheurs, des chercheurs ainsi que des étudiants, tous venus débattre des enjeux de l’intelligence économique dans le contexte spécifique de l’Afrique francophone.

La conférence inaugurale a été prononcée par le Professeur KOUAKOU KOUAME, spécialiste en Ethno-sociolinguistique et Marketing. Dans sa communication, le Professeur KOUAMÉ Kouakou a précisé que le cadre socioculturel de l’Afrique offre des opportunités pour établir des liens solides entre les sciences du langage, de l’information et de la communication, et les sciences économiques, dans le but de bâtir une intelligence économique plus inclusive et adaptée aux réalités africaines. Il a insisté sur le fait que l’intelligence économique ne doit pas se limiter aux seuls calculs mathématiques ou à l’analyse d’informations économiques complexes.

Prenant la parole au nom du président de l’UAO, le Professeur KOUAKOU Koffi, le Chef de service de la valorisation et de l’innovation, le Professeur EBOUAT Jean Marc, a salué cette initiative en soulignant l’importance de l’intelligence économique pour le développement des entreprises en Afrique. Selon lui, ce domaine est un outil stratégique incontournable pour optimiser la prise de décision dans les secteurs privé et public.

Ce colloque, par sa portée multidisciplinaire, a ainsi permis d’élargir le débat au-delà des cercles traditionnels de l’économie pour y inclure des acteurs issus des sciences sociales, humaines et de la communication. Il représente une véritable plateforme pour une réflexion partagée sur les défis économiques de l’Afrique francophone, tout en encourageant l’innovation par l’approfondissement des liens entre les disciplines.

En somme, l’intelligence économique en Afrique ne doit plus être perçue comme un domaine réservé aux économistes ou aux experts techniques. Il doit s’ouvrir à d’autres perspectives, incluant les sciences de la communication, les savoirs culturels et les approches sociologiques.

Le Service de la Communication

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