Le Laboratoire d’Études Politiques Africaines et Comparées (LEPAC) du Département de Science Politique de l’Unité de Formation et de Recherche(UFR) des Sciences Juridique, Administrative et Politique (SJAP) de l’Université Alassane Ouattara (UAO) a organisé du lundi 3 au mardi 4 juin 2024 dans la salle de Conférences du campus1 de l’UAO, avec l’appui financier de la Konrad –Adenauer Stiftung /Security Policy Dialogue Program for Sub-Saharan Africa (KAS/SIPODI), un ‘’café géostratégique’’ sur le thème : « la Côte d’Ivoire face au défi sécuritaire ». L’objectif général de ces rencontres est de questionner l’actualité géopolitique du monde et de l’Afrique.
Après son mot de bienvenue en sa qualité de Directeur du LEPAC, le Professeur Ousmane ZINA a entretenu les participants sur le sous-thème : « l’Afrique face aux dynamiques conflictuelles actuelles ».
Selon, le chef du Département de Science Politique de l’UAO, certains États qui ont connu des coups d’État, des instabilités politiques font face à la montée de mouvements terroristes, d’extrémistes violents et ces mouvements sont aux frontières de la Cote d’Ivoire. Cependant, le pays a l’expérience de la gestion de conflits, de la sortie de conflits.
« Depuis les années 2010-2011, la Côte d’Ivoire essaie de pacifier la nation, elle essaie de reconstruire sa sécurité et essaie également de résister à tous ces chocs qu’il y a à l’extérieur. La Côte d’Ivoire doit monter en puissance pour atteindre sa sécurité et elle doit se constituer en modèle de sécurisation de la région. Du point de vue de la paix, de la sécurité, elle peut tenir son rôle de leader régional du point de vue sécuritaire, économique, politique et elle doit le faire. », s’est-il exprimé.
Au microphone des journalistes conviés à cette cérémonie, le chargé du programme dialogue sur la politique de sécurité en Afrique de l’Ouest à Konrad –Adenauer Stiftung, Aboubakar KONE sidik, a justifié le soutien financier de sa structure à ces rencontres d’échanges entre enseignants-chercheurs, chercheurs, spécialistes en sécurité et étudiants en ces termes : « On a constaté que les étudiants, les universitaires qui mènent les réflexions sur les différentes thématiques ignorent l’aspect sécuritaire. C’est dans cette optique que nous avons décidé de matérialiser tout ce qui est débat autour de la réflexion dans l’optique de pouvoir assainir le milieu universitaire, mais également de permettre à ce parterre de représentants de sortir enrichie sur ces thématiques ».
Les thèmes entre autres : « l’approche ivoirienne de la lutte contre le terrorisme » et « société civile et consolidation de la paix en Afrique : cas de la Côte d’Ivoire » ont été débattus le second jour de cette activité.
Le Service de la Communication