Le  Mercredi 10 février 2021, le Centre Africain d’Histoire du Droit des Idées et des Institutions politiques(CAHDIIP) a débuté un colloque  international sur le thème  »l’état civil et la sécurité nationale » à l’amphithéâtre B du campus1 de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké.

L’objectif général de ce colloque est de comprendre l’interaction entre l’état civil et la sécurité nationale. Il s’agit de (de)montrer que l’un ne va pas sans l’autre et qu’une plus grande sécurité nationale passe, non seulement par une plus grande maitrise de l’état civil, mais aussi par une plus grande fiabilité de ce dernier ; d’un autre côté, une sécurité nationale garantie favorise une plus grande fiabilité de l’état civil du pays.

« L’organisation de ce colloque est importante parce que celui qui n’existe pas ne peut pas accomplir des actes quotidiens et même s’il le fait, ce n’est pas en toute légalité. Voilà pourquoi il est nécessaire que chacun puisse être identifié pour lui-même et puisse accomplir les actes qui le concerne et aussi pour l’Etat », a expliqué le Professeur Néné Bi Séraphin, Directeur  du CAHDIIP.

Au nom du Président de l’UAO, Professeur KOUAKOU Koffi, Docteur N’Dri Tehoua, Maitre de conférences agrégée en droit, Vice-Présidente de l’institution, a salué la tenue de cette rencontre intellectuelle  et invité tous les participants à y accorder un intérêt particulier vue l’importance des thématiques traitées : «  La réflexion sur l’état civil est donc une réflexion sur l’identité, l’identité civile, véritable facteur d’individualisation avec tous les liens que les actes de l’état civil entretiennent, d’une part, avec la qualité du service public pour ce qui concerne les pouvoirs publics et, d’autre part la sécurité juridique de la personne en ce qui concerne les bénéficiaires de ces actes. Or, nous savons justement toutes les difficultés qui sont liées à l’établissement  des actes de l’état civil dans notre pays et donc toutes les questions  juridiques, historiques et politico-administratives que cela pose. On saisit, dans ce contexte, tout l’intérêt de ce colloque qui nous invite à prendre conscience au lien insécable entre l’état civil et la sécurité nationale de par son caractère hétérogène  et polysémique ».         

Il faut retenir que ce colloque se tiendra sur 4 jours c’est-à-dire, du mercredi 10 au samedi 13 février prochain.
Le Cameroun, le Burkina Faso et  d’autres pays africains sont représentés à ce colloque.

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