« Comment les langues en tant qu’outil de communication favorisent-elles l’interculturalité et le développement ? L’interculturalité entraine-t-elle la vassalisation des cultures, des patrimoines des peuples faibles ? ».
Telles sont les questions sur lesquelles ont réfléchi afin de proposer des ébauches de solutions, les participants à la troisième édition du colloque international les « rencontres de l’UAO autour de l’hispanisme », sur le thème : « langues, interculturalité et développement), tenue le jeudi 01 et le vendredi 02 juin 2023 en Amphi C du campus 2 de l’Université Alassane Ouattara (UAO). Une rencontre scientifique organisée par le Département d’Espagnol de l’UAO dans le cadre de ses activités scientifiques.


Les organisateurs ont expliqué que les éléments fondamentaux de toute culture ou civilisation sont la langue et la religion. C’est donc la question des langues qui est au centre de cette rencontre scientifique transdisciplinaire.
Selon Dr KONAN Koffi Syntor, Maitre de Conférences au Département d’Espagnol de l’UAO, par ailleurs, président du comité d’organisation, « au-delà de la langue parlée, il faut voir l’importance de la langue dans le développement dans la vie communautaire. L’objectif est de montrer comment la langue participe au développement des nations. Il s’agit de toutes sortes de langues (locales, internationales, etc.) », a-t-il dit.
Un colloque fortement salué par Monsieur MEDENOU Cossi Basile, Maitre de Conférences au Département d’Espagnol à l’Université d’Abomey Calavi de Cotonou au Bénin. « L’université Alassane Ouattara nous donne l’occasion de nous retrouver en Hispanisan pour discuter de tous les compartiments des études Hispanistes. ».


La leçon inaugurale des « rencontres de l’UAO autour de l’hispanisme » a eu pour thème :« le Mvët : un genre littéraire Guinéen-équatorien méconnu ». Elle a été dite par Monsieur OVONO ÉBÈ Mathurin, Enseignant-Chercheur à l’Université Omar Bongo du Gabon. Le Docteur Maitre de Conférences OVONO ÉBÈ Mathurin a expliqué que le Mvët est un genre littéraire Guinéen-équatorien qui est méconnu parce que, malgré son existence en tant que texte écrit depuis 1995, il n’attire pas l’attention des critiques. « Dans l’espace francophone, il est très critiqué. Mais la critique Hispaniste ne fait pas la même chose. C’est pour cela que j’ai voulu attirer l’attention des collègues Hispanistes et surtout ceux qui s’intéressent à la littérature équato-guinéenne. ».


Les communications sont inscrites dans les axes suivants :
Axe 1 : Langues locales et langues coloniales ;
Axe 2 : Langues et relations internationales ;
Axe 3 : Langues et développement ;
Axe 4 : Langue, Littérature et développement ;
Axe 5 : Littérature et écriture hybride ;
Axe 6 : Civilisation et contact des langues ;
Axe 7 : Patrimoine et interculturalité et l’Axe 8 : Langues et littérature.
La troisième édition des « rencontres de l’UAO autour de l’hispanisme » a enregistré des panelistes venus de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Gabon.


Le Service de la Communication

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